TOUR 2012 ANVERS

Sur le ring d'Anvers, une concentration inhabituelle d'Atlas Cars de Rocourt, de Voyages Raoul de Flémalle et de Voyages Collignon de Seraing. Potferdekke : Johnny speelt in Antwerpen vanavond. Pour ses deux soirées belges, notre rocker chouchou avait demandé aux Louviérois de Romano Nervoso d'ouvrir les hostilités. Et d'hostilité il fut question, puisqu'à peine le premier accord posé, la sono les lâchait. Mais les hérauts du Spaghetti Rock ont dépoté ce qu'il fallait, même si, soyons honnête, le véritable rock and roll, censé être la marque de fabrique du patron, c'est surtout en première partie qu'il a résonné, quitte à quelque peu nettoyer les écoutilles les fans de Johnny. Ce n'était que leur troisième date en Flandre, mais ils ont fait salle comble, arrivant même – c'est un exploit – à citer Elio Di Rupo, Rocco Siffredi et Johnny dans la même phrase.

Le héros de la soirée a fait son apparition dans une mine anti-sous-marins, au beau milieu d'un décor complètement steam punk, dont le niveau sonore, les fumigènes et la pyrotechnie devaient correspondre au PIB du Lesotho. Et c'est parti pour deux heures trente d'un show spectaculaire qui a fait parler la poudre, qui a balayé toute la carrière de Johnny en une trentaine de titres, en alternant les ambiances et les configurations. Outre le groupe musclé qui l'accompagne, on a eu droit à tout un orchestre symphonique (sur des très belles réorchestrations de « Diego » ou « Quelque chose de Tennessee ») et à un joli bain de foule lorsque la scène s'est avancée au milieu de la salle pour un moment unplugged. Oui, comme dans la dernière tournée des Stones (déjà que Robin Le Mesurier, son guitariste historique, a le même fournisseur de kohl que Keith !). Au milieu des fans, on a pu déguster « L'idole des jeunes » ou « Joue pas de rock and roll » en version acoustique, presqu'intime.

Mais c'était pour repétarader de plus belle, notamment avec un « Que je t'aime » qui a fait hurler les gradins flamands (remplis de Wallons !). Sans oublier des incontournables comme « L'envie » ou « Toute la musique que j'aime ». C'est pourtant en seule compagnie du piano qu'il conclura, par une troublante et sobre reprise de « Quand on n'a que l'amour ».

Johnny va fêter ses 69 ans dans quelques jours au Stade de France. Ce vendredi à Anvers, il était en pleine forme et il avait visiblement la patate. Visiblement, ce plaisir a été partagé par des milliers de paires d'yeux humides. Alors que demande le peuple ?

C’est un véritable monstre. Un mythe. Une légende que des dizaines de milliers de spectateurs sont venus acclamer vendredi et samedi soir au Sportpaleis d’Anvers.

Avant de fêter son 69e anniversaire durant trois dates au Stade de France, Johnny Hallyday était de passage chez nous pour le plus grand plaisir de ses nombreux fans. Un bon échauffement et sans doute une manière pour la star de se rassurer après de nombreux problèmes de santé.

Comme toujours, l’idole des jeunes avait soigné son entrée. Apparu suspendu dans une mine anti-sous-marin géante, il a fait durer le plaisir avant d’entamer son traditionnel Allumez le feu au milieu d’effets pyrotechniques assez grandioses. Un premier titre en demi-teinte, mais Johnny a bien vite retrouvé toute sa puissance vocale pour un set de plus de deux heures sous forme de best-of de ses plus grands succès.

Né dans la rue, Excuse-moi partenaire, Ma gueule, Marie… Avec son groupe, le rockeur enchaîne les succès avec son groupe avant de s’effondrer… pour la beauté du show lorsqu’il entonne Deux étrangers. Un titre aux paroles plutôt explicites que le rockeur vit littéralement, couché sur le sol pour un moment intense mais plutôt déroutant.

Douceur symphoniqueet session acoustique

Place à la douceur ensuite avec l’arrivée de trente musiciens classique anversois. Un orchestre philharmonique qui a accompagné Johnny Hallyday sur des versions originales de Diego, Quelque chose de Tennessee et Poème sur la 7e .

Le rock a alors repris ses droits avec le magnifique Requiem pour un fou suivi de Rock’n’roll Attitude et d’une reprise de Tom Jones (I who Have Nothing) en duo avec l’une de ses choristes.

Le chanteur s’éclipse pour un instant et laisse la scène à ses choristes pour un Knock on Wood survolté. Un petit tour avec Gabrielle devant une foule déchaînée digne des plus grands fans de l’équipe de catcheurs DX. C’est alors que Johnny et ses plus proches musiciens s’avancent au cœur de la salle pour un moment au plus près des fans et des versions acoustiques de L’idole des jeunes, Joue pas de rock ‘n’ roll, Elle est terrible et encore Tes tendres années. Des morceaux surgis du passé qui ont apporté une touche rétro à un show spectaculaire mais plutôt classique.

La star ne manque pas de réjouir les fans avec les habituels Que je t’aime, Oh ma jolie Sarah, L’Envie et Toute la musique que j’aime avant un final tout en émotion et la reprise de Brel, Quand on n’a que l’amour.

Johnny est parti sur la pointe des pieds mais pas pour longtemps puisqu’il reviendra le 3 novembre prochain à Forest National.

johnny quante a montpellier il a chanter quante en a que l amour moi ca ma fais pleure

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