Tour 2012 : DIJON

Il est de retour dans la capitale des Ducs. Ce soir, le plus célèbre chanteur français a rendez-vous avec ses fans au Zénith.

Impossible de trouver un billet sur internet. Johnny Hallyday devrait faire le plein ce soir du Zénith de Dijon.

Ces derniers jours, le service billétique du Bien public (7, boulevard Chanoine-Kir) était assailli de coups de téléphone pour réserver.

Mais Johnny ou pas, le public change ses habitudes de réservation. « On a déjà eu la queue dehors pour des concerts de Johnny à Dijon », confie Christelle, à la billettique. « Les places s’achètent dorénavant plus par téléphone ou internet. » Pour les grands spectacles, c’est dorénavant au dernier moment que le public réserve. « On constate que les gens attendent la dernière minute et il demande si la somme va être débitée tout de suite. » Effet de la crise ? Sans doute, mais, ce soir, ils seront nombreux à ne pas y penser en voyant Johnny revenir après sa gigantesque tournée d’adieu lors du Tour 66 en 2009.

Toma assurera la première partie.

super notre johnny et formidable a chaque fois je pleure avec cette chanson

en a quelque chose de johnny

merci johnny

Ils sont là depuis dimanche soir. En posant leur caravane sur le parking, la famille Pacaud voulait être la « première ». La première à prendre place dans la « queue » du Zénith, qui s’est rapidement allongée ce mardi après-midi. « On a mis la tente devant les grilles pour réserver la place : C’est bon, on sera tout devant. La scène à portée de main », se réjouissent les Dijonnais.

Chez les Pacaud, il y a d’abord le père. Yves, la quarantaine bien sonnée, écoute l’« idole des jeunes » s depuis 1979. C’est exactement à cette date que l’homme s’est « reconnu dans les chansons de Johnny ». « Je suis orphelin de père comme lui, alors toute sa tristesse et sa mélancolie, mise en musique, je la comprends. Parfois, on dirait qu’il les chante pour moi », explique le Dijonnais, casquette du Tour 66 vissée sur la tête. Lui, a eu l’occasion de rencontrer le « Phénix » en vrai une fois, sur le tournage du film Jean-Philippe, imaginant une réalité dans laquelle la star française n’aurait jamais existée. Et si la réalité avait rejoint la fiction, le fils Pacaud se serait donc appelé autrement. « Et oui, Johnny c’est mon prénom pour de vrai », s’amuse le jeune homme, carte d’identité à l’appui. Blouson noir griffé « Hallyday » sur le dos, lui aussi, patiente dans le froid depuis près de 48 heures. « On a l’habitude, avoue-t-il. On le suit depuis le début de la tournée. On met des gants et on boit du café. Pour passer le temps, on discute entre fans. » A quelques heures du spectacle, sa compagne range le campement, aidée de sa maman. Tous, savent que cette tournée est l’une des dernières. Alors ce soir, ils vont « savourer ». Et en plus, ça sera « à la maison ».

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Dijon. L’ancienne idole des jeunes était hier soir sur la scène du Zénith devant 7 500 fans. Johnny a toujours le feu sacré

le 20/11/2012 à 23:00
A 69 ans, Johnny Hallyday reste le grand patron du rock français.

A 69 ans, Johnny Hallyday reste le grand patron du rock français.
Hier soir à Dijon, Johnny Hallyday a allumé un immense brasier devant ses fans venus en nombre au Zénith.

Il y a quelques jours, Johnny a eu la peur de sa vie en avion. Comme beaucoup de seigneurs du rock avant lui, il a imaginé mourir prisonnier de la carcasse d’un avion. Mais l’idole des jeunes n’est pas morte. Loin de là. Plus mystique que jamais, dieu vivant parmi ses fidèles serviteurs, Johnny Hallyday est comme le phénix. On le croit en route pour franchir le Styx, il démontre que l’escalier vers le paradis peut attendre.

Prophète d’une religion, le rock, qui ne meurt pas, il ne lui a d’ailleurs fallu que quelques instants, hier soir au Zénith de Dijon pour enflammer ses apôtres, ce public vêtu comme lui et qui lui voue plus que de l’admiration. Le temps des trois premières notes de la grand-messe, celles d’ Allumer le feu… Un brasier vite parti et qui ne s’est pratiquement pas éteint, pendant les deux heures qu’a duré le show.

Symbolique, celui-ci avait commencé rythmé par des battements de cœur assourdissants, avec, en fond visuel, une tête de mort. Mort, le patron du rock français ne l’est pas, et si, bien sûr, le jeu de scène n’est plus le même qu’il y a 30 ans, Johnny en concert, ça reste un show que peu d’artistes français peuvent se permettre sans risquer de tomber dans le ridicule. Avec lui, tout passe.

Johnny Hallyday sur scène, c’est un concentré d’essence qui ne demande qu’à exploser. L’âge aidant, l’incendie a parfois besoin d’être ravivé, les choristes sont là pour ça. Mais quand, brûle le chœur de ses fidèles, la communion est parfaite. Comme sur Ma gueule, reprise en cœur par 7 500 fans dans un Zénith plein à craquer.

Malgré ses 69 ans, Jean-Philippe Smet, né en 1943, comme il se présente dès le début du concert, a encore, par moments, ce truc en plus, ce feu sacré que n’ont jamais perdu les vrais rockeurs, et qui anime encore ceux qui ne sont pas morts, ces mythes que Johnny vénère. Et qu’il égale. Car en France, quoi qu’on pense du personnage, à ce niveau de déification, il est le seul.

johnny c est le meilleur

johnny a tout fais dant ca vie johnny reste le plus rockeur francais que l en connais

c est pour ca que l en aime car apres lui il en restera pas de chanteur comme lui

johnny en t aime johnny en t aime

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