Tour 2012 : COLMAR

Une leçon de rock façon Johnny

C’était une coquille pleine à craquer et surchauffée qui attendait avec impatience l’arrivée sur scène, hier soir, de notre Johnny Hallyday national pour son douzième concert à la Foire aux Vins. Mais avant l’idole des jeunes, c’est la jolie Amandine Bourgeois qui a ouvert la soirée.

Hier soir, Amandine Bourgeois achevait la dernière de ses trois dates en première partie de Johnny Hallyday. Durant une petite demi-heure, accompagnée d’un guitariste, elle a alterné titres de son dernier album « Sans amour », mon amour, reprises et titres de son précédent album. Avec sa voix rocailleuse et puissante, elle a convoqué l’âme d’Amy Winehouse en interprétant « Back to Black », réussissant même, sur la fin du morceau, à réveiller une coquille encore bien sage. Mais la jolie blonde toute de cuir vêtue ne s’est pas laissée démonter, faisant démonstration de l’étendue de son talent vocal et rendant également hommage à celui qu’elle considère comme « une référence ».

C’est finalement vers 21 h 30 que « la référence » a fait son entrée en scène pour son dernier concert de l’été. Et Johnny Hallyday, tout de cuir vêtu, du pantalon aux mitaines, a donné le ton d’entrée avec « Allumer le feu », à grands renforts de lance-flammes, projections vidéo et feux d’artifices. La coquille, elle aussi, a pris feu dès ce premier morceau. Le taulier portait bien son nom hier soir, enchaînant les tubes dans des versions très rock réorchestrées par Yarol Poupaud qui ont fait trembler le théâtre. L’émotion s’est ensuite abattue sur la scène et le public pour « Marie », « Diego » – que Johnny Hallyday a interprété avec une gravité, une force et une intensité rare – ou encore « Requiem pour un fou ».
Fidélité indéfectible

Sur tous les titres, les 10 000 spectateurs ont répondu présents, chantant aux côtés de leur idole, ou terminant ses phrases, comme le feraient deux amoureux. Preuve, s’il en fallait une, de la fidélité indéfectible des fans de Johnny Hallyday. Qu’ils semblaient loin hier les problèmes de santé, ou les rabats joies à la critique facile. Car le rockeur était là, et bien là. Les pieds solidement ancrés au sol… Sauf dans « Deux étrangers » où il est tombé à genoux, avant de se rouler au sol, un classique de la performance « hallydesque ».

« Quelque de chose de Tennessee » a été l’occasion pour le roi du rock de faire un clin d’œil aux mois qu’il a passé sur scène à Paris dans la pièce « Le Paradis sur terre » de Tennessee Williams : l’écran situé au fond de la scène a pris des allures de théâtre avec un cadre de scène et des rideaux rouges. Le rythme s’est ensuite à nouveau accéléré. Rendant hommage à ses trois magnifiques choristes, il a offert au public un duo avec l’une d’elle sur le titre de Tom Jomes « I, who have nothing », avant de l’embrasser à l’issue du morceau ! Il a, plus tard, fait crier tout le public sur « Gabrielle », ce sont alors 20 000 bras qui se sont levés, refusant de « mourir d’amour enchaîné ».

Bien que peu loquace avec le public colmarien, l’émotion se lisait dans les yeux et le sourire de Johnny Hallyday. Un grand moment de rock’n’roll pour cette première soirée de Foire.

Colmar Le mégashow de Johnny

À 69 ans, Johnny Hallyday a donné hier soir un méga show comme il est sans doute le seul à pouvoir le faire dans l’hexagone. Les 10 000 fans qui avaient pris place dans l’espace de la « coquille » étaient aux anges et au diapason avec leur idole qui fait encore (très) bien le métier.

Le rockeur adulé par des générations successives n’a pas perdu le sens du spectacle. Entré en scène sous les cris d’une foule composée essentiellement de quadra et de quinquagénaires, il ne lui aura pas fallu plus de deux minutes trente pour faire reprendre en chœur par une salle ravie son fameux tube-message « Allumer le feu ». Le tout accompagné d’effets laser et de lumières flashées, de boules de feu projetées devant la scène. Ce type d’exercice sera systématiquement doublé de généreuses ovations et va se multiplier tout au long du show.

Avec « Je suis né dans la rue », le rockeur remet le couvert, accompagné par un excellent batteur, deux guitaristes, une basse et un clavier. La section des cuivres amplifiera l’ensemble par la suite.

Trois choristes apportent l’énergie nécessaire à la partie vocale. Johnny n’a pas perdu sa voix. Il assure toujours et encore, même si le timbre, qui reste unique, est aujourd’hui plus grave qu’à l’époque où il était l’idole des jeunes.

Les grands « classiques » qui ont jonché sa carrière de plus d’un demi-siècle forment l’essentiel du menu de la soirée. Ils alternent avec quelques standards du blues US bien sentis. Mais les faveurs du public vont résolument à ces mélodies qui ont fait de Johnny ce qu’il est. À commencer par un très bon « Diego », ou un « Excuse-moi partenaire » de derrière les fagots. Ici, Hallyday est au sommet de son art. Sans doute davantage que quand la guitare s’emballe. Il déclinera encore « Cours plus vite Charlie », l’éternel « Que je t’aime », « Toute la musique que j’aime »… pour terminer peu avant minuit par « Quand on a que l’amour ».

Dans les travées, les fans crient leur admiration sans bornes à la star, versent une larme quand les notes ralentissent ou quand Johnny, transpirant de tout son corps, leur déclare son amour. Pour tous ceux-là, la soirée était magique.

super notre johnny toujour en forme

ACTIF-MEMBRE J-H Messages : 2158 Date d'inscription : 01/06/2010 Age : 61

<< Oui toujours le maitre notre JOHNNY !!!!!!!!!!!!!! >>

merci merci pour cette info

il et super notre johnny

bonsoir tout le monde,

un grand merci mon pour ce super article et d'autant la photo -

OUI NOTRE IDOLE DES JEUNES REMPLIT NOTRE COEUR DE JOIE

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